Le 29 septembre 2019
Belle récolte tout juste terminée, travail du lagar en famille.
Les fermentations sont vives. Les extractions gourmandes.
Le 9 juin 2019
Fête du Solstice au domaine !
Belle dégustation sur fûts du millésime 2018, animations et ateliers au rendez-vous, merci à tous !
Le 9 mai 2019
Soutirage de printemps pour Falguayra Nord 2018, à l'ancienne (à la chèvre...)
Le 19 avril 2019
Premiers labours de Perrine aux Couillades d'en Paillol.
Travail au passe-partout tracté par Voici, le Comtois.
Le 14 janvier 2019
Lever du soleil sur un jour de taille des carignans des Couillades d'en
Paillol, Maury, par grand vent et "pluie couchée".
Le 18 décembre 2018
Dégustation de chaque parcelle en début d'élevage échantillon par échantillon : marathon essentiel du suivi des jeunes 2018.
Le 15 octobre 2018
Préparation des fûts à la veille de l'entonnage de la jeune récolte.
Spectaculaire, et pour cause...
Le 27 août 2018
Début de récolte par les blancs, les macabeus sont en cave !
Le Côtes du Roussillon 2018 se façonne : une partie reste en cuve foulée aux pieds et attend le lendemain pour être pressée, l'autre entre au pressoir directement.
Les jus seront assemblés...
Le 13 juillet 2018
Après 10 mois en pièces (parcelle par parcelle) et un "préassemblage" du futur Côtes du Roussillon Villages 2017, les vins retrouvent les fûts pour aboutir l'élevage !
(l'opération se fait à l'ouïe)
Printemps 2018 en images
Décembre en Haute Vallée de l'Agly
Le 3 septembre 2017
Ce jour, la vendange 2017 est toute rentrée en cave.
Une récolte gourmande et très saine, dont les fermentations sont optimales !
Encore une soirée pour fêter la fin de cette très belle saison et nous dirons au revoir à l'équipe de vendangeurs qui éclatera vers d'autres horizons.
Trois semaines de vendanges (très précoces cette année) s'achèvent !
La cave sent délicieusement, les moûts s'expriment fort : nous reste à les accompagner jusqu'aux vins...
Le 17 mars 2017
Cette semaine nous avons remplacé les manquants de notre "jeune syrah", à Lesquerde.
Processus :
- Faire les trous (mais oui)
- S'approvisionner chez un bon pépiniériste (nous ferons peut-être les greffages bientôt nous même !)
- laisser reposer 5 minutes les futurs plants les pieds dans un bain (aux champignons...)
- les positionner en terre (les recouvrir)
- les baliser par deux petites marcottes (pour leur éviter un accident)
- arroser (le soir même il pleuvait à grosses gouttes, mais on y est quand-même allés le lendemain, n'est-ce pas ?)
Le léger surplus prévu par le pépiniériste est allé grossir les rangs de notre "syrah vieille"...
Le 23 février 2017
Les allers/retours quotidiens de la cave aux parcelles prennent l'allure d'une douce respiration qui s'éveille.
Le printemps est à nos portes, déjà, quand l'hiver nous accompagne encore un mois...
...Juste ce qu'il nous faut de temps pour tailler les grenaches de la vallée, qui nécessitent cette taille légèrement tardive.
(Si l'on s'approche, un concert bourdonnant nous accueille au pied de l'arbre.)
Le 3 février 2017
Oui, le travail en cave est un plaisir des sens et le regard n’est pas en reste.
Des couleurs et des lignes pures ou variées enchantent ce moment particulier et rendent la précision du geste plus sensible encore.
C’est un travail à la chaîne, sans aucun doute. Et un dernier maillon avant que le vin soit autonome : contenu, emprisonné dans sa carafe, et libéré tout à la fois : à la conquête d’autres horizons. Il va bientôt pouvoir charmer les cinq sens des impatients et ensorceler le temps de ceux qui attendront sa maturation en bouteille !
Le Côtes du Roussillon Villages 2015 et la sélection parcellaire Pétaillat, I.G.P. Côtes Catalanes, 2015 sont « mis »…
Le 8 décembre 2016
La taille reprend ! La dépose des amendements aussi !
Sous un ciel changeant qui doit apporter aux sols presque la moitié de la pluviométrie annuelle, enrichir a minima ces derniers en compost est l'une des missions apportées par le mois de décembre.
Cela suit le début de la longue saison de taille qui nous tient occupés, de mi-novembre
à mi-mars, à la restructuration des parcelles vieilles et moins vieilles : les vignes plantées au carré demandent à laisser tomber les bras gênant le passage du chenillard ou du cheval.
C'est le moment d'entretenir la vigueur de ceps qui année après année, se font "à notre main".
En cave : les soutirages de préparation à la mise bouteilles de 2015 et la fin d'entonnage de 2016 sont le lot de cette fin d'année lors de laquelle nous sommes aidés par la présence ponctuelle sur le domaine de deux anciennes vendangeuses, Thérèse et Guillemette, qui se forment sur le terrain à nos côtés. Les vendanges paraissent parfois trop courtes et semblent appeler des débuts de vocation ...
Enfin, avec précaution, nous voici à préparer notre premier salon : Vinisud, --qui fait le pari de s'annualiser justement l'année où Millésime Bio nous ferme ses portes (les domaines en conversion n'y ont plus leur place).
Le 4 octobre 2016
Spectateur d'une campagne difficile dans beaucoup de régions viticoles, notre Roussillon semblait être passé entre les gouttes… eh bien, oui ! Et au pied de la lettre : La pluviométrie de cette année a été réellement bien insuffisante et la récolte en Vallée de l’Agly exprime la sécheresse anthologique de 2016.
Après l’effet de surprise premier en constatant la rapidité du dernier moment de maturation (les raisins ont pris les deux derniers points de maturité en quatre jours !), nous avons été parmi les premiers à sonner du cor pour appeler les vendangeurs sur notre petit morceau de caillou !
La récolte a été très rapide pour notre région, où les différents cépages arrivent rarement à maturité à l’unisson. En deux semaines la vendange était toute rentrée en cave : des raisins petits et qui ne pèsent pas lourd, mais quelle qualité : les moûts nous mettent l’eau à la bouche…
Notre premier essai de vinification en amphore a été très encourageant : le petit lot de macabeu -isolé pour l’occasion- en est sorti frais et fruité, et déjà assez limpide.
L’équipe s’en est retournée à « la vie réelle », après une saison de récolte très intense et heureuse, -d’autant qu’elle était doublement chargée : notre fils Alix est né au beau milieu de la coupe des macabeus et ‘rentré en cave’ avec les syrahs…
Aujourd’hui, les vendanges sont terminées, au domaine, avec une dernière pressée hier matin !
Le 17 mai 2016
La végétation est bel et bien de retour et les travaux en vert débutent depuis déjà un petit mois avec les premiers soins en prévention de maladie et pour contenir un matériau végétal qui ne demande qu'à exploser !
Ainsi, les labours de printemps sont d'une importance capitale, afin de ne pas se laisser envahir d'herbe et que la vigne puisse pousser sans trop de concurrence. Avec les variations hygrométriques et de température que nous connaissons cette année : pas de temps à perdre !
Certaines demi-journées sont dédiées au piochage des herbes récalcitrantes laissées autour des ceps après les labours ou à la périphérie de certaines vignes particulièrement difficiles d'accès : la fraîcheur relative de ces jours-là est très appréciable...
L'ébourgeonnage aussi est de saison : les muscats petits grains se transformeraient vite en véritables buissons si nous ne passions un temps considérable à ôter les bourgeons qui ne demandent qu'à devenir sarments -indésirables !
En cave, quelques soutirages pour préparer les assemblages prometteurs du millésime 2015 nous permettent de revenir le temps d'une journée ou deux au travail de vinification : les odeurs vineuses réemplissent le grand bâtiment et nous accueillent au retour de la vigne durant quelques temps.
Mais quelles spectaculaires promenades on s'octroie, passant d'une parcelle à l'autre !
Les floraisons de valérianes, de coquelicots, de bleuets, etc, sont à leur maximum en Roussillon et les neiges encore un peu présentes sur les hauteurs révèlent ce fabuleux contraste dans la région d'un climat méridional au sein des contreforts pyrénéens.
Le 2 février 2016
Aujourd’hui nous commençons ce petit journal du domaine.
La vigne est belle, déparée de ses sarments anciens, vigoureusement dressée vers la prochaine campagne. Le vignoble est presque complètement taillé ; ne nous reste que les tailles tardives : les Grenaches et leurs cousins les Lladoners Peluts attendront la fin du mois.
L’heure est donc à préparer, enrichir les sols. Il faut soigner ce terroir de rendement difficile et l’accompagner année après année vers une production doucement augmentée.
Perrine laboure derrière Tarmac tous les matins, les guides à main gauche et le « passe-partout » à main droite. Et moi je laboure derrière Perrine. Elle m’enseigne tranquillement à comprendre et sentir le cheval. A manier la charrue. A entretenir le matériel. A trouver le rythme. La simplicité apparente de ces gestes est faite de savoirs techniques et sensibles, de pratique quotidienne sans cesse recommencée.
Joseph, anciennement vigneron, maréchal ferrand, bourrelier (encore, et toujours : le cuir, quand ça plaît, on ne s’arrête pas) nous accompagne à la vigne et passe tous les jours une heure ou deux avec nous, à nous apprendre ce que seul un vieux laboureur sait : le dessin, l’immense géométrie dans l’espace que suppose de labourer proprement une parcelle de vignes.
« Quand tu te retournes, le cheval passe dans le rang d’après, sur deux souches, puis tu le ramènes dans ton rang, avant la troisième souche, et tu avances. »
La charrue dessine alors une boucle régulière et efficace qui ne laisse pas de rangée d’herbe. Et surtout, elle travaille tout le temps, sans qu’on ait besoin de la soulever…
Ce n’est pas tellement contre l’herbe qu’on lutte : en cette saison, elle ne gêne pas la vigne. Non, c’est bien plus pour préparer ces terres à être de nouveau travaillées ainsi, par des labours de surface, puis pour constater la profondeur relative de l’enracinement des vignes, et alors, reprendre doucement un travail laissé une quarantaine d’années plus tôt au profit du désherbage.
Les après-midi sont occupés de travaux d’entretien démarrés dès le matin par Paul : enlever d’anciens tuteurs aujourd’hui inutiles, ramasser les sarments laissés dans les passages des parcelles, faire du bois pour nous chauffer l’hiver prochain…