« Plus il y a de marches, meilleure est la cave ! »

 

−Adage bourguignon.

 

 

 

 

 

 Paul est fils de vignerons bourguignons.

 

Il découvre la Vallée de l’Agly au cours de sa formation en 2009 : c'est un coup de cœur pour les hommes et les paysages, la liberté des vins. Il y revient régulièrement entre deux voyages. Durant 5 ans il travaille pour d’autres et découvre ainsi les vignobles et la culture vinicole ou sommelière du Japon, du Chili, du Portugal, de l’Australie, du Liban (pays dans lesquels il retourne à l’occasion de plusieurs vinifications) …

 

 

Le jour où le jeune vigneron décide qu’il est temps de monter sa propre exploitation, de vinifier chez lui, il choisit la Vallée de l’Agly, dans sa partie haute.

Pour ses Vins Doux Naturels, pour sa richesse viticole (multiplicité des cépages à conduire, complexité géologique unique aux terroirs très dessinés, organisation d’un vignoble ancien), pour la grande diversité de ses vins, pour l’expression particulière de chacun de ses terroirs, les Fenouillèdes lui semblent être un « chez soi » particulièrement alléchant.

 

 

En 2013, Paul choisit ses premières vignes, cédées par d’anciens coopérateurs. Les parcelles ont de 30 à plus de cent ans, sur des terroirs différenciés de schistes noirs, d’arènes granitiques, d’alluvions argilocalcaires à des altitudes variées (de 130 à plus de 350 mètres).

Il travaille les carignans, les grenaches, quelques syrahs, les macabeus et un petit morceau de muscats petits grains lors de cette première campagne, tout en cherchant un lieu où vinifier la récolte à venir.

 

Or le besoin commence à se faire pressant car la première vendange approche vite, et l’ancienne cave coopérative de Centernach, au sein de laquelle Paul a découvert la richesse des Fenouillèdes en haute Vallée de l’Agly en 2009, est mise en vente : c’est une évidence, voici le Lieu.

Lucile rejoint le domaine dés les premières vendanges et s’investit rapidement dans tous les travaux du domaine. De ses expériences de comédienne elle apporte une vision artistique  et culturelle du vin, qui se traduit par une communication originale du domaine.

L’autre atout de Lucile est qu’elle n'est pas issue du monde viticole et propose donc un regard neuf sur les vins et les vignes. c’est sans doute cette fraicheur qui lui permet de lancer la production de Rancio sec en 2017 ou de développer l’agroforesterie sur le domaine.

Aujourd’hui ils bâtissent le domaine à deux: l’équation alchimique est complète et le temps fait son œuvre. 



C’est en 2016 aussi que Perrine, petite sœur de Paul, lui propose de venir labourer au cheval la moitié de vignoble inaccessible en tracteur et depuis revient chaque année transformer une question technique en belle résolution animale.

 

 

Les vignes, menées organiquement dès le départ parce que cela semble une évidence, entament le processus de certification en 2015.